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Nous autres.

Portraits filmés en studio mobile   

Nous autres

Dites-vous,
dites-le,
dites-les,
dites-leur.

Un seul parti-pris pour une forme particulière du portrait.

Le Studio Rex est un studio de tournage mobile.

C’est un dispositif intégrant une petite scène avec son décor et des accessoires comme au studio-photo d’autrefois. Ici, on vient raconter une histoire ou passer un message, matière d’un récit pour un film, court ou long.

Ces films-portraits-messages permettent ainsi de présenter des individualités, mais aussi un lieu à travers la parole de ses usagers (un théâtre, un centre social, une structure, etc.), un groupe par ceux qui en font partie, un projet par ceux qui y participent, des connaissances par ceux qui les élaborent, un quartier ou une ville par l’expression de ses habitants.
Le fil rouge : mise en lumières, mémoire et transmission, différences et stéréotypes, et une mise en scène de soi où se mélangent fierté, dignité, spontanéité, et souvent beaucoup d’humour. 

finalités - notre part belle.

Dans une sorte de parenthèse à la réalité quotidienne, le procédé de ce studio permet une pause hors-temps et hors-cadre quotidien. On y vient ainsi « se faire tirer le portrait » de manière artistique, poétique et humaine.
La part belle est laissée à l’imprévu et au fortuit qui naîtront des propositions de chacun·e. Le seul parti-pris est esthétique : la qualité d’image et la lumière sont travaillées, la pose étudiée avec attention. Reste à capter les regards, absorber les non-dits et retenir les instants où paroles comme silences en disent long.

Des thèmes

"

On vient montrer le meilleur de soi-même. On fait belle figure, c’est une image de soi que l’on vient chercher.

Seydou KEÏTA
Photographe malien (1921-2001)

Fierté, dignité et jeu !

Inspirations

Les artistes photographes de studio

1 – Le portrait de studio-photo des années 50/60 avec fonds et accessoires, comme cela se pratiquait au Studio Rex des Keussayan à Marseille. On venait y poser la plupart du temps pour adresser un message à quelqu’un, même indirectement, parfois pour exister au-delà de l’absence ou de l’exil.

2 – Les photographes de studio africain·es, le malien Seydou KEÏTA, sa minutie de la pose, son approche artistique et humaine, la richesse des messages qui émanent de ses portraits.

3 – Enfin des dizaines de photographes femmes, au travail si peu connu, découvertes par la suite.

Ci-contre : Photo d’un jeune Malien © Seydou KEÏTA – CIRCA 1956-1957

traitement & genre

Le dispositif.
Simplicité de moyens.

Au tournage : un Échange privilégié et intime.

Le studio s’adapte aux conditions du lieu qui l’accueille, s’y glisse sans s’en dissocier : on entend souvent au montage les sons de la vie qui continue de s’y dérouler tout autour. Le matériel technique est allégé au maximum pour un décor accueillant où l’on se sent à l’aise.
Selon le thème, pour faciliter les premiers échanges, chaque participant peut apporter un objet de son choix (photos, souvenirs, objets symboliques, etc.), ou un tissu. La parole peut être guidée ou libre.

Au montage : une Série de portraits.

Les images sont montées en capsules (vidéos courtes), en série, ou font l’objet d’un film (court ou long-métrage).

Photo ci-contre  : Le studio, posé au centre social 285, est installé en tenant compte du contexte et de l’espace disponible. Nous trouvons notre place sur la scène, entre les affaires récoltées pour la prochaine brocante et la salle où se tient le cours de danse le jour du tournage.

pourquoi ?

La volonté.
Stéréotypes et préjugés ?

Ce travail autour du portrait tente de bousculer les stéréotypes et les préjugés en proposant un espace pour la parole, il fait découvrir des lieux ou des actions, avec un même niveau d’attention quel·les que soient les participant•es.

pour qui ?

Le but.
Moyen de connaissance.

Les films créés au Studio Rex font émerger une interrogation sur les questions de points de vue, notre rapport aux autres, notre vision du monde. En repensant les moyens de connaissance entre individus, en partageant nos mémoires et nos savoirs, en révélant ce qui nous est commun et ce qui diffère, ils tentent de trouver des liens dans ce qui fait le fondement de nos cultures.
C’est une quête partie à l’exploration des relations humaines et de la façon dont chacun communique, avec toute la complexité que cela suppose.